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Edité le 17 octobre 2023

Par R-ances


Les images sont partout


Dans notre environnement de tous les jours, l’image a un impact colossal sur notre cerveau. Elle apporte du sens aux messages envoyés. Mais pour autant, est-elle porteuse de vérité ?

Trace laissée ?

Tenter de répondre à cette question nous emmène dans un imbroglio de réponses aussi différentes qu’il n’y a d’individus sur terre. Chacune et chacun perçoit «la réalité» différemment et la restitue à sa manière en fonction de son bagage culturel, de sa façon de voir, de son endroit de naissance.

Dans le cas du photographe, de nombreuses étapes pour une visualisation «du moment vécu» sont nécessaires. Du déclic à l’impression, donc à la présentation d’une façon de voir les choses, il y a une image en latence. Latence (parfois plusieurs années) indispensable pour se dégager, en tant qu’acteur, du sentiment premier qui a déclenché l’acte photographique.

Subjectivité

Une image, par définition est subjective. Elle est le résultat d’une captation de quelque chose de «réel» choisi par l’auteur et relaté de manières différentes. Elle s’ordonne grâce à la lumière, la composition, le flou, etc … et déclenche un processus cérébral qui emmène d’abord le photographe dans les recoins de ses pensées puis le spectateur, lorsqu’il découvre l’image, dans un espace imaginaire. Le sens de l’image véhiculée s’élabore en fonction des niveaux de lecture. De flottante, la photographie peut passer à un statut d’image ancrée grâce aux repères inscrits en son sein.

Captation

En capturant de façon numérique ou argentique des éléments ordinaires comme un paysage, l’œil humain, relié au cerveau, décontextualise le hors cadre pour en faire une figure chimérique présentable. Les détails et les différents plans de prises de vues valorisent un contexte émotionnel à transmettre. Ce dernier sera perçu d’une autre manière par le spectateur en fonction des paradigmes mis en place par le photographe. Toute image possède un hors champ dont le sens peut être imaginé par le spectateur ; s’approprier les images pour construire une histoire qui lui est propre. Le photographe – quant à lui – a supprimé, par choix, le hors champ dans sa prise de vue et le suggère par des artifices visuels.

Représentation

Ôter toute spatialité et temporalité d’une image est-il une retranscription fidèle de notre monde ou n’est-il qu’une perception personnelle d’une réalité transformée par le cerveau humain (aidé par une technologie) ? Le spectateur entre dans le rêve du photographe pour en faire sa propre représentation onirique ; il y a donc création d’une fausse réalité. Le mieux, c’est de ne pas guider le lecteur et le laisser vagabonder dans les méandres de son subconscient.

Le vrai du faux

En plus de nos yeux (et de notre cerveau) qui nous trahissent, le jeu, en observant des images, consiste à trier le vrai du faux. Les technologies modernes permettent – à ceux qui en ont besoin – toutes les audaces pour tromper l’autre (cf I.A.). Les logiciels de retouches d’images ne sont pas en reste. Ils manipulent le regard de ceux qui n’ont pas les connaissances pour déceler les pièges. La guéguerre «argentique-numérique» a existé. Celle des nouvelles technologies prédatrices est en train de naître.

En conclusion

A mon humble avis, faites des photos qui mettent en valeur vos personnalités créatives sans assistance dite artificielle.


♦ R-ances

Merci beaucoup. R-anses